L’accouchement, ou comment essayer de ne pas écouter les histoires des autres
Pour mon premier accouchement, je me rappelle que je ne voulais absolument pas que mes copines me racontent leur histoire. J’avais envie de tout découvrir par moi-même ! Surtout que généralement, ce sont toujours les mêmes thèmes qui ressortent : les contractions douloureuses, l’épisiotomie, l’arrivée tardive à la maternité… Alors qu’en réalité, chaque accouchement est différent, donc je préférais partir du principe que tout allait très bien se passer !
Au final, “accouchement niquel”, même si je suis restée deux nuits à attendre, car ma fille ne voulait pas arriver et on a dû me déclencher. Mais à part ça, je n’ai absolument rien senti et je suis sortie de la maternité en me disant que je pouvais en avoir dix si ça se passait comme ça ! Les cours d’accouchement m’ont été d’une grande aide, en particulier les techniques de respiration.
La bienveillance des sages-femmes m’a apaisée
Une fois de retour dans la chambre de l’hôpital, les sages-femmes ont vraiment été très présentes et m’ont beaucoup soutenue. Le bain a été un grand moment ! On a l’impression que le bébé est si fragile ! Mais finalement on s’y fait. La première nuit, les sages-femmes m’ont proposé de garder mon bébé en nurserie. J’ai trouvé ça tellement sympa que je leur ai demandé de recommencer la deuxième nuit. Et ça ne m’aurait pas dérangée la troisième, mais elles sont venues très gentiment me dire que ce serait quand même bien que je m’habitue à avoir mon bébé à mes côtés ! Au final, je dormais beaucoup mieux car quand j’entendais des pleurs de la nurserie, j’étais toujours angoissée de savoir si c’était le mien ou pas. Là au moins je savais et donc j’étais plus apaisée !
Puis, nous sommes rentrés à la maison et nous avons appris à prendre nos repères progressivement et nous nous en sommes très bien sortis !
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