Le faux départ
J’ai vécu ma grossesse comme si j’étais invincible. Je travaillais beaucoup, je faisais du sport, je sortais tout le temps. Pendant mon congé maternité, alors que j’aurais dû me reposer, je travaillais encore et je faisais des cartons pour préparer mon déménagement.
⠀
J’ai déménagé, ouvert les cartons, programmé les rendez-vous avec le fournisseur internet et la livraison des meubles… À la seconde où le livreur a posé la dernière vis du lit bébé, j’ai ressenti ma première contraction, comme si j’attendais que tout soit prêt. Quelques heures après, j’accouchais !
Le contre coup
Le résultat ne s’est pas fait attendre : césarienne, fatigue, hormones en folie. Heureusement, je n’ai pas eu de symptômes de diastasis des grands droits. Mais il y avait un petit nourrisson que je ne connaissais pas et dont (soyons honnêtes) je ne savais absolument pas m’occuper…
Disons que les premières semaines de maternité ont été une “catastrophe”. J’avais envie de remonter le temps, j’enviais les femmes enceintes dans la rue, je me disais « elles ont de la chance, elles sont encore tranquilles ELLES ».
⠀
Je vous rassure, tout ça n’a pas duré ! Avec l’aide de mes proches et surtout l’aide des soignants (ma sage femme de ville, la PMI) tout est rapidement rentré dans l’ordre. Depuis lors, il n’y a rien qui me rende plus heureuse que d’être mère. Je crois que j’ai juste fait un « faux départ » et avec le recul, ce n’est pas si grave.
⠀
Je tire deux leçons de cette expérience :
- Parfois il faut admettre qu’on ne peut pas régler ses problèmes tout seul : il faut verbaliser et se faire aider.
- Pour mon deuxième bébé, pas de déménagement, pas de stress : ça sera bouquins, séries et massages aux Jardins Suspendus !
Vous souhaitez témoigner ? Contactez-nous !